Notre système de retraite par répartition repose sur un principe simple : les actifs cotisent pour financer les pensions des retraités actuels. Cependant, ce modèle est aujourd’hui fragilisé pour plusieurs raisons majeures :
Vieillissement de la population
L’espérance de vie augmente, mais le nombre de naissances ne suit pas. Résultat : la part des retraités par rapport aux actifs croît, ce qui met une pression croissante sur les cotisations des travailleurs actuels.
Baisse du ratio actifs/retraités
Dans les années 1950, il y avait environ quatre actifs pour un retraité. Aujourd’hui, ce ratio a fortement baissé, et les projections pour les prochaines décennies montrent qu’il continuera de diminuer, rendant de plus en plus difficile le financement des retraites.
Réformes et incertitudes
Pour tenter de stabiliser le système, plusieurs réformes ont été mises en place, souvent en augmentant l’âge de départ ou les cotisations, mais cela ne suffira peut-être pas à garantir le niveau de vie à la retraite pour les générations futures.
Face à cette situation, se tourner vers une retraite par capitalisation devient une solution de prévoyance incontournable. En constituant une épargne individuelle via des dispositifs comme le Plan d’Épargne Retraite (PER), chacun peut se créer un complément de revenu pour sa retraite.
Ce système permet à votre épargne de croître et d’être disponible sous forme de capital ou de rente à l’âge de la retraite, réduisant ainsi la dépendance au système par répartition et renforçant indépendamment sa propre sécurité financière